Avertissement : toi, le jeune homme dont la voix n’a pas encore muée, et toi, la jeune fille qui n’a pas encore de poils sous les bras, tu es encore trop innocent pour découvrir la sordide réalité que cet article pourrait te révéler alors passe ton chemin (et retourne chez ta mère, elle fait du flan) !
Chers amis –adultes et consentants-, maintenant que nous sommes comme qui dirait un peu plus intimes, il est temps d’aborder des thèmes plus emprunts de… transcendantalitude et de passer aux choses sérieuses.
Oublions un instant les odeurs corporelles, les problèmes gastro-intestinaux ou les guerres nano-elfiques et concentrons nous sur ce qu’il y a finalement de plus important dans la longue vie passionnante et fascinante des elfes (à part jouer du luth ou du pipeau, se faire des tresses de manière compulsive et prendre soin de sa peau, réaliser correctement un mako-moulage ou sculpter des figurines pour les magasins Games workshop… et toutes ces choses dont il a déjà été question auparavant – c’est là qu’on voit qui a suivi ou pas !)
Nous allons donc parler de ce qui nous tient le plus à cœur qu’on soit elfe, nain, hobbit ou humain : à savoir : le sexe !
Et oui, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie, le temps de l’innocence est terminé, je sais qu’on a peine à y croire mais : oui : les elfes ont une vie sexuelle, tout comme les humains de plus de 65 ans ! Si si, je vous assure !
Alors, tout d’abord, explorons ensemble ce que nous savons sur le sujet, ce qui est confirmé, et ce pour quoi nous ne pouvons qu’avancer quelques hypothèses. Découvrons ensuite comment les elfes se choisissent un partenaire et de quelle manière ils décident de passer à l’acte. Puis nous sautillerons gaiement de la théorie à la pratique en faisant diverses expériences –à valeur uniquement scientifique et anthropologique (pas question de tomber dans la pornographie non plus… nan nan, c’est pas le genre de la maison), expériences donc, sur un cobaye… choisi au hasard cela va sans dire, ... et euh… pas vraiment consentant : j’ai nommé Haldir de Lothlorien !
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Chapitre un : Généralités :
Une chose est assez frappante concernant la sexualité des elfes : quand on tente de faire un sondage auprès des différents peuples des Terres du Milieu pour savoir ce qu’ils en pensent : tout le monde (ou quasiment) s’accorde pour dire qu’elle n’existe pas ! Personne ne veut imaginer les elfes en train de se grimper dessus, alors que des nains en pleine action : tout le monde voit très bien à quoi ça peut ressembler !
Penchons nous donc un instant sur les raisons d’une telle situation :
De prime abord, il semblerait que tout, chez les elfes, invite à la bagatelle : ils se baladent la plupart du temps légers et court vêtus, telle Perette et son petit pot de Bridelice, en chantant dans les bois, éclairés par la tendre lueur des étoiles ou par les reflets rouges de la lune quand l’attaque de Véga est imminente.
Ils ne perdent pas de temps à se nourrir (souvenez vous : « une bouchée de lembas suffit à nourrir l’estomac d’un adulte »), ni à essayer d’effacer les signes du temps sur leur visage (le bon vieux masque aux concombres qui doit reposer trois heures sur la tronche, ils connaissent pas, eux !) ni même à dormir (ils se reposent juste l’esprit en pensant à la morphosyntaxe du syntagme nominal)… quoi qu’il est avéré qu’à certaines occasions, les elfes puissent sombrer dans un profond sommeil en moins de temps qu’il n’en faut à X-Or pour revêtir son armure de combat… ceci concerne bien entendu les elfes mâles après un gros câlin avec leurs compagnes… sauf pour ceux qui vont d’abord fumer un peu d’herbe à pipe !
De plus, étant plus ou moins immortels, ils ont un max de temps devant eux pour faire ça bien comme il faut, devenir des professionnels du préliminaire ou bien découvrir les techniques tantriques qu’enseignait autrefois Tom Bombadil, avant de virer écolo extrémiste et d’aller se planquer dans son marais avec sa copine emportant avec lui ses secrets ainsi qu’une importante provision de champignons hallucinogènes...
De source sûre (mon petit doigt), nous savons aujourd’hui que lorsque les elfes naquirent au bord du lac de Cuivénen, leur premier réflexe fut d’attraper l’elfe qui s’était éveillé à ses cotés pour lui montrer de quoi il ou elle était capable. Ils se multiplièrent donc assez rapidement dans la joie et la bonne humeur…
Cependant, on trouve très peu de traces… écrites concernant l’activité sexuelle des elfes dans leurs chroniques ; alors qu’ils ont développé à n’en plus finir d’autres sujets bien plus ennuyeux… comme la fabrication des capes elfiques d’invisibilité en 45 étapes…
Après maintes recherches et surtout après avoir gonflé Cirdan, le plus vieil elfe sur les Terres du Milieu que j’ai pu débusquer, jusqu’à ce qu’il crache le morceau (j’ai menacé de lui arracher la barbe), il semblerait qu’un courant puritain et extrémiste mené par un Valar ayant des problèmes d’érection avérés (dont nous tairons le nom pour ne pas l’embarrasser), ait eu un écho retentissant et ait entraîné la destruction de tout ce qui avait rapport au sexe – notamment toutes les gravures- dans la quasi-totalité des bibliothèques elfiques. Par la suite, il réussi à convaincre une grande partie de l’aristocratie qu’il était plus distingué de ne jamais parler de ces choses là et de faire comme si elles n’existaient pas, voire de ne plus concevoir l’amour que comme platonique, prétendant à qui voulait l’entendre que les enfants étaient déposés dans les berceaux par des Crébains du pays de Dûn ou bien naissaient dans les champs de patates !
Heureusement pour le taux de fécondité, les elfes sylvains, toujours à s’amuser dans les bois en chantant de joyeuses ritournelles polissonnes préférèrent faire la sourde oreille à ses tirades ennuyeuses et en profitèrent pour inventer à peu près à cette époque les règles du strip poker.
Devenant rapidement plus nombreux, tandis que les autres coincés se cassaient au Royaume Bienheureux ou se faisaient éclater la tronche par leurs ennemis, ils firent perdurer les coutumes des elfes joyeux et gais sautant sur tout ce qui bouge…. Mais malheureusement n’ayant pas le temps d’apprendre à lire ni à écrire, tellement ils étaient occupés à courir le guilledou, aucune chronique de leurs mœurs dissolues ne furent conservées…
Pour finir et au cas où certain d’entre vous en aient eu l’idée tout à fait saugrenue, je préfère vous prévenir tout de suite : il est impossible de forcer un elfe.
Le professeur Tolkien avait prévu le coup et l’a bien stipulé noir sur blanc. (Quel dommage, moi qui avais stocké quelques cordes en hithlain dès que j’avais appris le nom de notre cobaye…)
Si par hasard un elfe se retrouve en position délicate, il préfèrera mourir et aller glander dans les cavernes de Mandos, jusqu’à ce qu’il soit libéré de sa longue peine, plutôt que de se laisser faire par un individu mal intentionné ou une humaine vraiment très en manque !
(à suivre…)